A la découverte de la culture et des arts du Japon

Théâtre Noh de Nagoya ("Nagoya Noh Theater")

A l'époque Edo (1615-1868), Nagoya, cité florissante sous la domination des seigneurs Owari-Tokugawa (alliés par le sang à la famille shogounale), sut développer les arts, notamment le théâtre Noh. Pour honorer cette tradition historique, on a choisi d'édifier en 1997 le Théâtre Noh de Nagoya juste en face de la Porte principale du château. Cet établissement public s'enorgueillit d'avoir la plus grande capacité d'accueil de spectateurs de tous les théâtres de Noh au Japon, et contribue activement à la promotion et à la diffusion des arts et de la culture japonaise.

Musée des beaux-arts sous les Tokugawa ("The Tokugawa art museum")

Ce musée abrite et expose des objets et autres pièces précieuses ayant appartenu au premier shogoun TOKUGAWA Ieyasu (1543-1616) et aux seigneurs Tokugawa-Owari, famille qui domina la région de Nagoya pendant tout le shogounat. Le chef-d'œuvre de la collection de ce musée est sans conteste l'ensemble de rouleaux illustrés du "Dit du Genji", datant du XIIème siècle, classé Trésor National, mais, afin d'assurer leur conservation, leur présentation au public est très restreinte.
Le musée a mis en place une politique originale d'éducation et de sensibilisation du public. Par exemple, le samedi, les enfants du primaire et du secondaire peuvent visiter gratuitement le musée. Tous les mois également, des spécialistes viennent donner des conférences à titre bénévole sur un thème donné, de même que sont organisées des séances interactives pour apprendre en s'amusant à quoi ressemblait la vie sous les Tokugawa.

Atelier artisanal "Sanshû Asuke Yashiki"

La commune d'Asuke, dans la contrée d'Okumikawa, accueille de nombreux touristes attirés par son parc quasi-national de la vallée de Keiran-kei. L'ancienne ville-étape sur la route du sel, que l'on transportait jusqu'à la région non côtière du Shinshû, a préservé les traditions artisanales de l'époque, qui savaient tirer le meilleur parti d'une nature offrant en abondance toutes sortes de matériaux. On pourra y découvrir les procédés anciens de tissage, de teinture à l'indigo, de fabrication de papier japonais (à base de mûrier) ou de travail du bambou.

Musée de la teinture "shibori " d'Arimatsu-Narumi ("Arimatsu-Narumi Tie-dyeing Museum")

Cet établissement expose de la documentation et des tissus teints selon la technique "shibori ", un procédé de chinage qui permet de dessiner des motifs en plissant l'étoffe et en la cousant à petits points. Ce n'est qu'une fois plongé dans la teinture et débarrassé de Çìes fils que le tissu laisse apparaître des motifs complexes. Vous pourrez découvrir cette technique lors de démonstrations données par des artisans expérimentés. Les groupes de plus de 20 personnes pourront même s'y essayer, à condition de réserver au moins une semaine à l'avance.

Musée du chemin des potiers ("Kamagaki no Komichi" Museum)

Le musée est installé dans un bâtiment datant du début du XXème siècle, restauré par une famille où l'on est céramiste de père en fils depuis des générations. Les carrelages qui décorent la salle d'eau et le bas des murs seraient les plus anciens existant au Japon. Même à Seto, où ces faïences ont certainement été fabriquées, des pièces d'une telle subtilité dans les coloris sont exceptionnelles.